Salut à toutes et à tous et bienvenue pour ce nouveau podcast et aujourd'hui c'est un podcast qui comme vous l'entendez est assez différent effectivement en fait parce que je vous parle actuellement, j'enregistre cet épisode avec un enregistreur qui est assez particulier, Et ce matériel, simplement, c'est avec lui que j'enregistre, c'est le Zoom H1 Essentials. Donc le Zoom H1 Essentials, qu'on va appeler le H1E dans ce podcast, parce que c'est plus court à prononcer et c'est plus facile. En fait, Zoom tout récemment, je ne sais pas quelle est l'idée qui leur est passée par l'esprit, mais ils ont fait, on va reprendre une de nos gammes les plus célèbres en n'enregistreur, la gamme H, et on va la décliner dans des versions plus, disons, plus tranquilles, plus soft, plus compactes, plus essentielles, et donc de ça est née la gamme H Essentials de chez Zoom. Et on en a trois enregistreurs dans la gamme, on a le H1 Essentials, le H4 Essentials et le H6 Essentials. La différence réside principalement dans les entrées et sorties, les fonctions possibles dans l'enregistreur. Le H6 étant celui qui a les meilleurs micros et le plus de fonctions. Le H4 étant celui un peu milieu de gamme, qui possède tout, mais voilà, c'est un espèce de contrebalancé. Et ici, moi j'ai le H1, le plus petit de la gamme, le plus dans l'entrée de gamme, disons, de la série H, enfin de la série Essentials plutôt, parce que, déjà, je voulais commencer petit à petit, et parce qu'il y a des fonctions assez particulières sur cet enregistreur-là. Donc oui, là on va s'attarder sur ça, et on part d'ailleurs sur le déballage. Donc ça m'est venu de chez Ghosselin Photo, merci à eux de le proposer en vente, c'est la manière la plus rapide que j'ai eu pour me l'offrir, sachant qu'il venait tout juste d'arriver au pays. La série Essentials était promis pour le Q2 2024, donc c'est-à-dire fin mars, début avril, disons. Et là, moi j'ai eu la chance, j'ai eu ça un petit peu avant le début du Q2. Donc, on va se déballer ça tout de suite. Après avoir retiré cette enveloppe à bulles, on obtient une petite boîte carton, dans laquelle il est tout simplement fourni l'enregistreur. Je vais vous le décrire plus tard quand on va l'avoir branché sur la Yamaha, mais voilà. Dans la boîte, on n'a rien d'autre, si ce n'est qu'une notice et l'enregistreur. Parce que oui, Zoom nous fournit un enregistreur à 120$, d'ici. 120$ canadiens, donc avec les taxes et tout, on revient aux alentours d'à peu près 148$ et quelques. 149$ pour être exact, à peu près si on arrondit vite fait. Et pour 149$, on a un enregistreur sans batterie, sans câble, sans rien du tout. Donc là on peut se dire, mais comment ça marche ? Ben c'est très simple. En fait, la manière dont ça marche, c'est qu'on a plusieurs manières d'alimenter cet enregistreur là. On peut soit l'alimenter en utilisant un adaptateur secteur, qui n'est pas fourni, quitte à l'acheter séparément. Donc on peut utiliser soit un adaptateur secteur, soit tout simplement notre ami le port USB-C et le brancher par exemple sur une batterie externe, ou on peut lui mettre des piles. Et moi ici, c'est ce que j'ai choisi de faire. J'ai acheté ça bien plus tard pour le coup, c'est pour ça que je n'enregistre qu'aujourd'hui en cette date d'avril 2024. C'est que justement j'ai choisi des piles, et pas n'importe lesquelles, des piles de chez Able, enfin de chez EBL quoi. Et les piles de chez EBL ici que j'ai choisi, c'est du NIMH, donc du Nickel Metal Hydrate. Donc en gros c'est des piles faites en nickel. Donc elles ont l'avantage d'être assez lourdes, d'avoir une capacité somme toute correcte, et elles ont aussi la capacité d'être rechargeables. Et ça c'est ce que je voulais justement, parce que je m'étais dit bon, ok je peux alimenter l'enregistreur par une batterie externe, mais si je fais ça, j'ai pas de timestamp, j'ai pas de sauvegarde du temps. Donc par exemple les fichiers seront nommés à des mauvaises dates, bref. Donc il y a des petites piles AAA qui sont dans l'enregistreur, qui permettent d'agir comme batterie de sauvegarde. Parce que c'est ça qui est cool avec le Zoom, c'est que vu son profil assez low profile mais quand même très professionnel, on peut décider d'alimenter soit sur pile, soit sur batterie externe, soit sur secteur. Et vous remarquerez que c'est bien souvent, là je retrouve ici, bien souvent l'équipement type, par exemple que j'avais, enfin qu'on place par exemple au col pour capter le son. C'est à dire que par exemple, j'ai déjà vu des fois où on a placé l'enregistreur par exemple dans ma poche, enfin dans une poche précise, la batterie dans une autre poche et le micro cravate au dessus, par exemple sur le col près de la gorge, enfin près de comme ça. Bon ben voilà, là autant vous dire que je commence à bien m'équiper. Alors, on pourra pas faire des gros enregistrements de cinglé, mais quand même. Bon, assez parlé maintenant, passons aux capacités techniques de cet enregistreur une fois sorti de la boîte. Les plus gros points techniques de cet enregistreur là qui fait que moi je l'ai acheté. La première des choses, c'est qu'il est vocalisé. Ça c'est la première des choses qui fait que je voulais l'avoir, c'est qu'il est, c'est le premier enregistreur depuis les Olympus, pas le WS321M, mais je sais que le Olympus LS100 pouvait parler et le LS14 aussi de mémoire. Mais voilà, c'est ça, ça je le savais. Et lui par contre il pouvait se recharger, donc ça c'est vraiment bien. Mais j'ai pas pu m'acheter ça parce que déjà il est, l'Olympus, la gamme d'enregistreurs surtout les LS100 et le LS14 n'est plus produit. Donc ben résultat, ben c'est ça, là c'est, malheureusement j'ai pas pu m'acheter ça et je... j'avoue que je, comment je pourrais dire ça, je voulais ardemment un enregistreur qui se veut accessible, portable et qui marche. Donc quand j'ai vu sur, sur Mosen, sur le podcast de Jonathan Mosen, Living Blindfully, quand j'ai vu que Zoom sortait, enfin avait pour projet de préparer des enregistreurs complètement accessibles, ou du moins juste assez pour qu'on puisse s'en servir, je me suis dit ok. ça, ça, ça dépend de la gamme, ça dépend des enregistreurs, mais c'est sûr que j'en veux au moins un, ça c'est sûr. Ça c'est sûr. Et j'ai jeté mon dévolu, par pure contrainte de budget malheureusement, mais c'est pas grave je me reprendrai une prochaine fois, j'ai jeté mon dévolu sur celui-là, sur le Zoom H1 essentiel, c'est sur lui que j'ai jeté mon dévolu en premier, j'étais comme ok, toi, cet enregistreur-là t'es en train de me dire qu'il est tout petit, qu'il est vocalisé, qu'il marche ? Oui, ok, cool, je le prends, tout de suite, je m'en fous, je le prends. Et voilà, et si je peux alimenter des micros binauraux avec, c'est encore mieux. Donc, on a d'un côté le fait qu'il soit entièrement vocalisé, ou du moins juste assez pour qu'on puisse le régler finement, à notre goût, à notre manière, comment on veut l'utiliser, il y a quelques petites options encore qui ne sont pas accessibles, et quelques éléments aussi de l'interface qui ne sont pas super bien accessibilisés, mais quand même, honnêtement, pour ce que c'est, Zoom a fait un méchant bon travail. Donc, on a ça. On a aussi, comme deuxième point technique, et ça, c'est un point qui est extrêmement important, que ce soit pour ceux qui produisent, ceux qui sont dans l'ingénierie sonore, ou ceux qui sont juste comme moi, ceux qui sont juste aveugles et qui veulent s'amuser à enregistrer des choses, peu importe les niveaux, peu importe les choses, tout ça, tout ça. L'enregistreur, il enregistre en 32 bits flottants, alors ça, je vais vous expliquer un peu comment ça marche. La magie que cet enregistreur permet de faire, c'est que vu qu'il enregistre en 32 bits flottants, c'est-à-dire qu'il n'y a pas ou presque pas de saturation, c'est ça qui est génial, c'est qu'il n'y a pas ou presque pas de saturation, c'est-à-dire que, au du moins, on en élimine beaucoup, beaucoup, beaucoup, ça permet de pouvoir garantir une certaine stabilité au niveau du signal, presque pas de saturation, presque pas d'artefacts, et surtout, une très grande sensibilité audio. Donc, ça, c'est vraiment, vraiment, vraiment cool. Ça, ça veut dire aussi que, si vous allez en concert avec des bons micros, pas des micros de merde, mais vraiment des très, très bons micros, que vous branchez ça sur votre enregistreur, que vous branchez votre enregistreur sur une batterie externe, que vous l'allumez, que vous lancez l'enregistrement, ça veut dire que vous n'aurez pas à vous soucier du niveau, vous n'aurez pas à vous soucier de la saturation, donc ça, c'est cool. Donc, un enregistreur vocalisé pour nous, yeah ! Qui fait du 32 bits flottant, c'est-à-dire, en gros, qu'on n'a pas besoin de se soucier du niveau, juste de comment on capture. Parfait ! Deux bons points que j'adore, pour moi aussi, qui aime beaucoup travailler avec du son, qui adore travailler avec du son, maintenant que j'ai de l'équipement qui me permet de le faire, un peu, en tout cas, ben c'est ça. Et là, t'es en train de me dire encore plus que cet enregistreur-là, surtout lui ici que j'ai dans mes mains, coûte à peu près 149 dollars, et pour 149 dollars, bon, j'ai pas de piles, j'ai pas de câbles, j'ai pas de carte SD, c'est un peu, voilà, c'est un peu cheros, mais, avec le bon équipement qu'il faut, je pourrais partir carrément avec un sac, mettons, avec des batteries de redondance, plus ma batterie externe, plus l'enregistreur, plus mes micros, plus des antipops et tout, je peux faire ça ! Génial ! Génial ! Génial ! Bon, ben, c'est ça. Donc, ces deux points-là, ces deux points majeurs-là, c'est ce qui m'ont convaincu d'acheter cet enregistreur-là. Il n'en a pas fallu beaucoup, pour vrai, mais c'est ces deux points-là qui m'ont, qui m'ont vraiment donné la piqûre d'acheter ce truc-là de chez Zoom. Et ça, c'est vraiment, vraiment super, super, super, super nice. De retour avec vous sur mon micro de studio, le Beta58. Donc, pour finir ce podcast, c'est sûr que le Zoom a une excellente qualité d'enregistrement, du 32 bits flottant. Ça, en gros, ça veut dire qu'on enregistre sans aucune saturation ou presque. On a une très grande sensibilité audio. On a une très grande souplesse en termes de résolution et de modification de ce qu'on peut faire. On peut aller jusqu'en wave 96 kHz, grand max. Et là, c'est là que c'est important de savoir quelle fréquence d'échantillonnage qu'on veut appliquer parce que ça permet d'avoir plus ou moins d'informations, plus ou moins de détails dans l'enregistrement qui est fait. Dans la prise audio en elle-même qui est faite, le fait d'avoir plus ou moins de fréquences, c'est plus ou moins d'informations par prise audio. La prise audio que vous avez entendue tout au long de ce podcast a été enregistrée en wave, 32 bits flottant, donc voilà, ça, c'est une capacité unique à l'enregistreur, avec une fréquence de 48 kHz. C'est donc la fréquence, on va dire, médiante que j'ai trouvé pour enregistrer de la voix. Pour enregistrer de la voix en podcast, en mono, c'est sûr qu'on s'en fout un peu, mais voilà. Les moments où ça peut être le plus intéressant d'utiliser ça, c'est sûrement quand vous allez enregistrer des ambiances, quand vous allez enregistrer des petites choses. Là, pour le coup, le zoom, c'est là qu'il peut être ultra, ultra utile. C'est là que ces micros peuvent faire amplement le travail. Mais ne comptez pas sur ces micros-là pour justement capter, par exemple, des ambiances en stéréo, ou par exemple, des petites choses qui demandent un peu plus de précision. Alors, de proche, il est excellent, mais de loin, on perçoit tout de suite l'effet de profondeur. Donc ça, c'est normal, les micros ne sont pas conçus pour de la capture de loin. Ils sont conçus pour de la capture d'ambiance assez proche, mais pas tant non plus. Enfin bref, là, c'est là que les micros en interne du zoom ont leurs limites. Autre chose par rapport aux micros internes du zoom H1 Essentials, c'est qu'ils prennent beaucoup, beaucoup, beaucoup de vent. Donc, n'essayez même pas, ne pensez même pas, au moins sans un bon antipop en poil, ou un antipop... oubliez, par exemple, les antipops en mousse, ici, voyez, comme celui que j'ai ici sur le Beta 58, là. Oubliez ça, parce que ce ne sera pas suffisant pour cet enregistreur-là. Mais clairement pas suffisant pour cet enregistreur-là. Par contre, les antipops en poils plus pour le zoom, il y en a, c'est sûr, mais il faut trouver les bonnes références. Mais ne pensez même pas, par contre, sans antipop enregistré en extérieur, surtout par temps venteux, ça ne sert à rien. Donc voilà, les micros internes prennent beaucoup de vent, même juste, vous l'avez entendu un peu au début, dans le podcast, vous l'avez entendu assez vite, les plosives sont trop bien reçues. Donc ce que j'appelle les plosives, c'est justement les effets de vent qu'on sent par exemple quand on prononce les mots commençant par la lettre P. Alors moi, voyez, juste pour vous, je vous l'ai fait comme ça avec les micros internes, avec les micros internes en stéréo, je vous ai fait ça. Mais voilà, donc c'est... Honnêtement, soit pensez-vous à vous procurer un micro cravate, soit des micros en externe qui marchent. Par exemple, moi ici, j'ai des micros binauraux qui arrivent tout bientôt. Enfin, que je vais commander tout bientôt, justement, c'est entre autres pour ça que je voulais un enregistreur comme ça. Donc c'est ça. Donc en gros, pensez pas à enregistrer à l'extérieur sans avoir soit de bons micros, soit en utilisant les micros internes, mais avec un antipop dessus, soit en utilisant des micros binauraux avec également des antipops dessus et ce qui va affecter l'alimentation. Considérez cet épisode comme le tout premier de la série H1 Essentials. Il y aura quelques autres épisodes qui vont arriver. Donc ça, c'est la présentation plus déballage de l'enregistreur. Le deuxième épisode, considérez-le comme une description physique de l'enregistreur slash première configuration. Je vais vous décrire l'enregistreur et tout. Donc voilà, ça va être ça qu'on va faire. Et puis, qu'est-ce qu'on va raconter d'autre ? Ça va être pas mal ça. Sinon, je vais attendre que mes micros binauraux arrivent et on va se mettre en contexte. Comme ça, on va pouvoir justement s'assurer de faire de bons enregistrements avec. Et je vais vous montrer aussi, entre autres, les capacités du guide vocal qui sont certes assez... disons, on n'est pas sur un lecteur d'écran. On n'est clairement pas sur un lecteur d'écran. Mais on est quand même bien sur un guide vocal qui marche, qui permet de régler ses paramètres un peu d'enregistrement, pour le peu qu'il y en a, qui permet de régler le niveau d'échantillonnage, tout ça. Bref, ce guide-là nous permet amplement de faire des choses. J'aurais aimé qu'il fasse plus, évidemment. Mais pour ce qu'on fait, pour cet enregistreur en particulier, c'est pas si grave. Voilà, c'est pas si grave. Tant que ce petit enregistreur-là à 100 balles nous permet d'être fonctionnel, nous permet de l'allumer, brancher ce qu'on a branché dessus en entrée, lancer l'enregistrement et pouvoir écouter les fichiers derrière. Parce que le gros du travail ne se fera pas sur l'enregistreur. La grosse capture va se faire depuis l'appareil, certes. Mais le gros du travail va se faire sur l'ordi après, derrière. Voilà. Donc, c'est ça. Merci à vous d'avoir écouté. Et puis, nous, on se retrouve plus tard, beaucoup plus tard. Je sais pas à quelle fréquence je vais faire paraitre ces épisodes-là. Mais on se retrouve beaucoup plus tard pour la présentation et la configuration de cet enregistreur qui est le Zoom H1 Essentials, ou le Zoom H1 Essentiel, comme on dit en français. Merci à vous. Et puis, nous, on se retrouve plus tard. Allez, à plus.